Actualités du projet de recherche scientifique Regalor

Deuxième comité de suivi

Deuxième comité de suivi Le comité de suivi bi-annuel du projet Regalor s'est tenu ce jeudi 25 juin en visioconférence ! L'occasion de revenir sur les avancées techniques sur le site pilote de Folschviller et les avancées scientifiques des doctorants du ces six derniers mois. Merci aux personnes présentes pour leur participation !

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Regalor recrute un post-doctorat de 2 ans en Géomécanique – Tectonophysique

Regalor recrute un post-doctorant de 2 ans en géomécanique - tectonophysique Contexte de l'étude L’exploitation du gaz de charbon en Lorraine, telle qu’elle est envisagée par la Française de l’Énergie, nécessitera l’installation de plusieurs dizaines de puits de production. Elle pourrait, de ce fait, être la source de différents impacts négatifs pour l’homme et l’environnement. L’étude de Bonijoly, Didier & Fabriol (2013) conclue en particulier à la possibilité d’occurrence de phénomènes de subsidence et de sismicité induite en conséquence du pompage de l’eau et du gaz du sous-sol. Réciproquement, ces effets mécaniques peuvent avoir une influence sur la stabilité et donc sur la productivité des forages. En effet : La subsidence en surface peut résulter de la compaction, en profondeur, des couches dont les fluides sont extraits. Elle ne pose toutefois pas de problème si elle est d’amplitude modérée (quelques millimètres à centimètres), répartie sur de larges zones et continue dans le temps ; La sismicité induite peut résulter des modifications de l’état de contrainte dans le massif, s’accompagnant éventuellement de la réactivation des failles préexistantes. Celle-ci peut être problématique si elle est de forte magnitude et/ou répétée dans le temps. Il existe de nombreux exemples dans la littérature de telles conséquences mécaniques de l’exploitation de ressources gazières du sous-sol (e.g. papier de review de Van Thienen-Visser & Fokker, 2017). Problématique et objectif Pour l’instant, l’analyse de criticité des risques de subsidence et de sismicité induite s’est basée sur une étude bibliographique, mais aucune étude spécifique et quantitative n’a été réalisée sur les zones cibles d’exploitation du gaz de charbon, alors que le bassin houiller lorrain a connu…

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Début de la phase opérationnelle

Précédent Suivant Photos : Laëtitia VançonLes premiers travaux ont commencé sur le site de recherche de Folschviller le lundi 2 décembre 2019. Première étape : un forage environnemental de - 35 mètres de profondeur. Quelle ingénierie de forage ? Ce forage a la particularité d'avoir un système de double chambre de mesure : un dans une nappe perchée (phréatique) située à 12 mètres de profondeur un autre dans une couche géologique (marnes argileuses) à - 30 mètres de la surface. Que mesure-t-on avec ce forage ? Le forage permettra de mesurer quels gaz sont naturellement présents dans le sous-sol et dans l'aquifère, ainsi que leurs variations naturelles au cours du temps et des saisons, en dehors de toute activité industrielle. Le but est de créer une ligne de base géochimique ciblée sur les gaz du sol : dioxyde de carbone CO2, méthane CH4, oxygène O2 et azote N2. A quoi servira ce forage ? Le système permettra de valider les outils et les protocoles de surveillance afin de contrôler et de mesurer les possibles impacts environnementaux d'une activité humaine, sur le sous-sol et les aquifères.

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